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Page de référence : Anglais (English). Auteur : Ron Hipschman

SETI : à la recherche de la vie.

Fraction f(p) des étoiles qui ont des planètes.

Nombre de ces nuages sont en rotation. Durant leur effondrement, les nuages tournent de plus en plus vite, tel une patineuse sur glace qui lève ramène ses bras.

Il s'en suit que le nuage forme un disque aplati de gaz. Au centre, l'étoile principale se forme. Plus au loin, des amas plus petits peuvent former des planètes.

Jusqu'à récemment, nous n'avions aucune preuve de l'existence de planètes hors de notre système solaire. Dans les deux dernières années, plusieurs équipes d'astronomes ont annoncé la découverte de planètes en orbite autour d'étoiles proches (voir l'entrevue avec Geoff Marcy et Didier Queloz).

Ces découvertes excitantes accroissent la probabilité d'autres planètes autour de bien des étoiles.

Estimons prudemment que la moitié des étoiles forment des systèmes planétaires ; l'autre moitié formant des systèmes d'étoiles binaires, on estime alors f(p) = 0,5.

Geoffrey Marcy

Geoffrey Marcy est professeur à l'Université d'État de San Francisco.
Plus de détails sur Marcy et sa recherche des planètes extraterrestres sont sur le site Exploratorium "What's New" Décembre 1996.


Nombre n(e) de planètes ayant une écosphère.

Le facteur n(e) est un peu moins évident.

Les petites étoiles sont tièdes et rouges. L'orbite des planètes devrait alors être très proches pour être dans l'écosphère. Aussi cette écosphère serait très fine ; telle la peau d'une orange. Peu de place donc pour que des planètes se forment. Les planètes dont l'orbite effleure leur étoile mère y sont souvent fermement attachées et présentent toujours une seule face à l'étoile. L'atmosphère d'une telle planète gèlerait sur la face froide opposée à l'étoile et cela ne favorise pas l'émergence de la vie.

D'un autre côté, les grosses étoiles bleues très chaudes ont une écosphère plus lointaine et plus étendue. Bien sûr, à en juger notre système solaire, les planètes sont bien plus espacées quand elles s'éloignent de l'étoile, et le bénéfice d'une écosphère plus large est perdu par cet effet. Ces grosses étoiles consomment aussi leur fuel bien plus vite et ne durent guère. Leur vie est tellement brève qu'en fait la vie n'a guère de chance de s'amorcer avant que l'étoile ne devienne une nova ou une supernova et ne détruise tout dans le système.

Dans notre système solaire, avec notre soleil jaune de taille moyenne, nous avons deux (la Terre et Mars) voire trois (Vénus) planètes dans l'écosphère. Une estimation prudente pour le nombre de planètes dans la "zone de vie" (ou écosphère) est un. n(e) = 1.

Fraction f(l) des planètes écosphériques vivantes.

C'est pour le facteur suivant, f(l), que l'estimation devient vraiment difficile. Le problème est que nous avons bien peu d'exemples de planètes où les conditions sont favorables pour que la vie puisse évoluer. Comme mentionné avant, Vénus, la Terre et Mars auraient pu avoir, à une époque donnée, les conditions nécessaires.

Nous savons tous que la vie a évolué sur Terre, et il semble de plus en plus évident qu'une forme primitive de vie a existé sur Mars il y a des milliards d'années. Une estimation prudente de ce nombre est donc de 0,2, soit une planète sur cinq avec les conditions favorables à l'évolution de la vie. f(l) = 0,2.

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Page mise à jour le mercredi 16 mai (2001-05-16 13:36:50 +0200).
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