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  Informations sur SETI et SETI@home : Lettres d'information :
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 (04-mai.-2001),
 - bulletin n°6
 (28-fév.-2001),
 - courriel diffusé le
 19-déc.-1999,
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 (29-nov.-2000),
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 (19-juin-2000),
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 (19-juin-2000),
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 (04-mai-2000),
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 | Bulletin d'information n°3(19-juin-2000).
Par Éric Heien.Des signaux de crête inexplicables ?Après avoir reçu tant de résultats de la part des centaines de
      milliers d'utilisateurs enthousiastes de SETI@home, nous avons commencé
      l'analyse de ces résultats pour trouver les signes d'un signal
      extra-terrestre. La plupart de ces analyses incluent de simples tests de
      calibrage pour s'assurer que les données sont valides et prennent un sens
      au niveau scientifique. Une de ces analyses de calibrage, cependant, a conduit à un résultat
      assez intéressant. Nous avons pris un échantillon de 50 millions de
      signaux de crêtes reçus de la part des utilisateurs, et les avons porté
      en graphiques, en affichant le nombre de pics détectés à chaque
      puissance. Les graphiques résultant de l'opération sont ci-dessous,
      tracés à la fois sur une échelle standard linéaire et une échelle
      logarithmique (dans laquelle les valeurs de l'axe vertical croissent de
      plus en plus rapidement) : 
 
 Chacun de ces graphiques affiche un sommet étrange semblable à une
      sirène, autour de la puissance 240 000, impliquant un excès
      d'interférences autour de cette puissance. Cela va à l'encontre de ce à
      quoi nous nous attendons, puisque selon toute théorie il devrait y avoir
      de moins en moins de pics avec des puissances croissantes. La harpe
      observée ne pouvait cependant pas être très bien expliquée par les
      interférences en radio-fréquences, puisqu'il semble y avoir un nombre
      important de pics à des puissances bien plus faibles, mais virtuellement
      aucun au delà d'un seuil de puissance de 265 000. Pour tenter de déterminer la nature de ces signaux, nous avons poursuivi
      nos investigations pour connaître lesquelles de ces fréquences
      contribuaient le plus aux pics observés dans la "sirène". 
 Là encore, il semblait n'y avoir aucune explication pour l'étrange pic
      de harpe que nous avons trouvé. Un émetteur standard d'interférences en
      radio-fréquences, tel qu'un radar ou le passage d'un satellite
      surchauffé, tendrait à émettre ces transmissions puissantes sur un
      très faible intervalle de fréquences. Comme montré dans le graphe
      ci-dessus, il n'y a aucune corrélation significative entre la pointe de
      harpe et une fréquence particulière, ce qui violait les règles des
      interférences classiques en radio-fréquences observées habituellement. Bien qu'il soit possible qu'un satellite émettant sur un large spectre
      puisse causer des interférences comme celles-ci, un simple satellite ne
      serait jamais assez longtemps au dessus d'Arecibo pour provoquer autant de
      pics de signaux de crêtes tels que nous les avons trouvé. 
 Finalement, le tracé des jours durant lesquels ces pics ont été reçus
      a conduit à la réponse. La grande majorité des pics ont été reçus du
      17 au 21 janvier 2000. Il s'avère alors que durant ces 4 jours, le
      récepteur du télescope d'Arecibo était temporairement défectueux ou
      parasité. |